Lieu:

Canada

Industrie :

La problématique

La fabrication du beurre de karité, utilisé en cosmétique, nécessite de la chaleur pour la cuisson du karité. Les femmes qui produisent ce beurre reçoivent peu de leur production, alors que les résidus de l'ensemble du processus sont généralement laissés sur place ou brûlés à l'aide d'un feu ouvert pour s'en débarrasser. Entre temps, les arbres à karité, qui mettent très longtemps à pousser avant de produire, sont coupés pour créer du charbon de bois, réduisant du même coup la production de karité.

La solution

GECA a suggéré d'exploiter les résidus de karité pour fabriquer du biochar et ainsi générer l’énergie nécessaire pour la cuisson. Le biochar sert aussi comme amendement de sol pour améliorer la productivité des cultures. Les femmes ont été formées à l'utilisation d'un petit four pyrolytique efficace pour fabriquer ce biochar, tandis que certains hommes ont été formés pour construire les fours.

L'impacte

Les femmes ont diminué les dépenses de production et amélioré leurs revenus en produisant elles-même leur énergie et en vendant le biochar. Ces activités permettent une réduction d’odeur dans les environs, diminuent les feux à ciel ouvert, les risques pour la santé et la pollution, et améliorent les sols grâce au biochar. Il protège les arbres à karité qui génèrent leurs revenus.